Samedi 21 septembre 2019: "Ah Ma Papille" et "Les paniers de l'Ancoeur" fêtent l'anniversaire de leur création
Avril 2019, premier rassemblement "Nous voulons des coquelicots" à Milly la Forêt.
Dans le cadre de l'Appel des coquelicots (voir les articles en page d'accueil), un premier rassemblement a été organisé ce vendredi à Milly la Forêt.
Près de 5000 rassemblements se sont déjà tenus en France pour exiger l'interdiction des pesticides de synthèse
Mais à Milly les choses étaient plutôt mal engagées dans la mesure où Monsieur le Maire avait fait signifier son refus à la tenue de ce rassemblement par le chef de la police municipale. Il faut tout de même souligner que c'est la première fois qu'en France, un maire veut empêcher un rassemblement de soutien à l'Appel des coquelicots. Aucun édile ne s'était jusqu'alors opposé à ces rassemblements pacifiques. Pour une bonne raison : le droit de manifester est un droit constitutionnel qui n'est soumis à aucune autorisation préalable.
Passant outre la position illégale du maire, le parvis de la mairie a commencé à se peupler dès 18h30. Bientôt le groupe se composait d'une quarantaine de personnes adultes, pour certaines accompagnées de leurs enfants, coquelicot à la boutonnière ou à la main.
Ambiance amicale, détendue recevant bien souvent l'approbation des automobilistes qui passaient par là.

Vers 19h00, les participants se sont dirigés vers la halle, dans une joyeuse déambulation.
Petit tour de la place avant de s'arrêter à l'entrée de la halle pour discuter, faire connaissance, informer et se quitter enfin en se donnant rendez-vous le vendredi 3 mai pour reproduire l'évènement.
Promis, d'ici là, chacun aura fait le nécessaire pour que les choses prennent de l'ampleur, on ne lâche rien !
Pour avoir accès au site de l'Appel des coquelicots, c'est ICI.
Le grand débat s'invite à Pussay avec pour thème: la transition écologique
Pour répondre à la "consultation" organisée par le gouvernement, l'association des maires ruraux du sud Essonne organise quatre débats correspondant aux grand thèmes proposés entre le 30 janvier et le 20 février (pour les infos, c'est ici) .
Mercredi 30 janvier, à Pussay, la rencontre avait pour seul thème la transition écologique. Une cinquantaine de personnes avaient fait le déplacement (membres d'associations engagées sur le front de l'écologie, membres d'AMAP, agriculteurs,... et quelques gilets jaunes). Cerise sur le gâteau, comme annoncé dans l'après-midi, François de Rugy s'était invité, ce sujet étant traité pour la première fois en assemblée publique. Etaient également présents Pascal Perrineau et Guy Cavinet, deux des cinq "garants" du grand débat. Du coup, la presse avait aussi fait le déplacement….
Pour commencer la soirée, il est proposé aux participants :
- de travailler en petits groupes, organisés autour de sept tables, sur la base du questionnaire proposé par le gouvernement,
- de présenter les conclusions de chaque groupe,
- d'établir un document de synthèse sur les propositions émises.
Après une petite heure de réflexion et d'échanges, la critique est unanime : "le questionnaire sur lequel on est censé s'appuyer pour débattre est infantilisant, réducteur, culpabilisant et basé sur l'individu, alors que la transition écologique doit se traiter de façon globale et nationale". L'ensemble des participants a donc réfléchi en dehors du cadre imposé. Il est également souligné que la méthode et le temps imparti à la réflexion ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Sur le fond, les réflexions des participants sont de la même veine. Il est nécessaire d'avoir une vraie politique de transition écologique. Les points majeurs retenus portent sur :
- Développement des énergies renouvelables, arrêt du nucléaire,
- Développement des circuits courts,
- Création d'activités et d'emplois locaux,
- Changement du modèle agricole dominant pour en finir avec engrais et pesticides,
- Développement de l'économie sociale et solidaire,
- Développement de recycleries adossées aux déchetteries,
- Développement des transports en commun,
- Développement du fret ferroviaire,...
Et comme il faut bien financer tout cela, les solutions proposées sont :
- Lutte véritable contre l'évasion fiscale,
- Taxation des transactions financières,
- Taxation des industries polluantes,
- Taxation des carburants (notamment les transports aériens et maritimes),....
En remarque générale : le moins que l'on puisse dire, c'est que la transition écologique n'est pas la première préoccupation du gouvernement. Le questionnaire soumis au débat est le reflet flagrant d'une absence totale de politique en la matière et se contente d'aborder la question par le "petit bout de la lorgnette" en ne focalisant les actions qu'au niveau de l'individu.
Suite à la restitution des propositions, un court débat s'engage sur quelques points non abordés. Il est notamment demandé de préciser si la méthode d'analyse des données (réponses personnelles, travail de groupes, réunions publiques…) est arrêtée. La réponse de Pascal Perrineau : "rien n'est arrêté, le travail sera confié à des organismes publics et privés",... "il faut faire confiance à l'intelligence artificielle" déclenche un éclat de rire général. Cela laisse pour le moins pantois !
Le ministre sera resté silencieux tout au long de la soirée. Il ne prendra le micro qu'en fin de conclusion pour dire qu'il n'est pas venu pour faire le jeu des questions-réponses mais pour écouter. Quoiqu'on pense du personnage, le positionnement est plutôt sain et on aimerait bien que ce principe soit plus largement suivi… Cependant, le questionnaire soumis à la réflexion nationale ayant été établi par son ministère, il a pu avoir une idée de la vacuité de son action face aux réactions du public.
A lire, article du Monde qui rend également compte de la soirée.
Transhumance du lundi de Pâques 2018 de Saint-Martin-en-Bière à la plaine de Macherin
En ce lundi de Pâques, première transhumance de printemps pour les brebis d'Alexandre de Saint-Martin-en-Bière à la plaine de Macherin. C'est parti pour au moins six mois en forêt, à pâturer les zones de prairies et en entretenir les écosystèmes.
par des routes et chemins plus ou moins civilisés...
ou il faut à nouveau s'installer....
Enfin bref, le traintrain , la routine ... ? et bien non car les habitués n'étaient pas tous seuls ! ...


Alexandre et ses brebis étaient les stars du jour pour les journalistes de France info et de France bleu dont vous pouvez retrouver les reportage ici (France info) et là (France bleu).
L'éco-pâturage commencerait-il à reprendre la place qu'il n'aurait jamais du quitter ? Courage Alexandre, tu tiens le bon bout !
Fabrication de la choucroute le jeudi 07 septembre 2017
La fabrication de la choucroute, c'est en principe une histoire qui se passe fin septembre voir en octobre. Mais avec la météo que nous avons eue au printemps et au début de l'été, les choux étaient déjà prêts fin août et pour éviter qu'ils ne s'abiment, les râpes sont sorties des placards cette semaine.
Le principe de la fabrication, vous le connaissez, il est expliqué sur la page "conservation des légumes". Et donc, première étape après l'arrachage, et le nettoyage des choux:
- on fend le choux en deux,
- on retire le trognon,
- on enlève les premières feuilles abimées,
- on passe le chou dans l'eau et enfin, on le râpe.
Les râpes sont manuelles et leur usage nécessite pas mal d'huile de coude. Ce n'est pas une séance de musculation, mais pour les bras, ça y ressemble et les relais sont les bienvenus.
Le pilonnage du chou, pour en extraire le jus et fabriquer la saumure en présence de sel, demande aussi son pesant d'énergie.
Pas mal d'efforts mais le tout en discutant de la pluie et du beau temps pour un joyeux moment partagé.
Cette année, on devrait avoisiner les 700kg ! De bons petits plats en perspective pour les trois AMAP cet hiver !
Transhumance du 21 juin 2017, de Champminette à la plaine de Macherin
Debout entre 4h30 et 5h00 pour être au parking du Grand Parquet à 6h00, voilà une matinée qui commence fort. Mais vu les températures, c'était nécessaire pour aborder au mieux les 8 km du parcours.
Au top d'Alexandre, départ du troupeau sur les chapeaux de roues ; les photographes s'en donnent à cœur joie dès la sortie des stands des bolides à quatre pattes !
Et déjà certain(e)s commencent à s'égarer, trouvant l'herbe plus verte ailleurs (d'où la nécessité du nombre de participants pour encadrer tout ce petit monde sur une telle distance).
Passage obligé sur la nationale : il est des moments où il faut le reconnaître, on peut apprécier la maréchaussée...
...mais jusqu'à une certaine limite !
Marche paisible en forêt,
mais les plus faibles commencent à fatiguer. La voiture-balai n'est pas là pour rien.
Phase de repos, on s'éparpille pour le casse-croûte du matin avant reprise du trajet.
C'est dégagé devant mais, avec la sècheresse actuelle, bonjour la poussière pour les suiveurs,
qui profitent tout de même de lumières magiques sur le troupeau.
qui profitent tout de même de lumières magiques sur le troupeau.
Et toujours ces passages de routes où l'aide de l'ONF s'avère indispensable.
Les automobilistes auront de quoi raconter ce matin en arrivant au boulot, si toutefois on ne leur demande pas ce qu'ils ont fumé au volant...
Au fil des kilomètres, les plus faibles et les plus paresseux rejoignent le wagon de première classe.
On n'oublie pas au passage d'admirer quelques arbres remarquables, de prendre un en-cas sous le regard vigilant des deux gardiens à quatre pattes qui eux n'auront pas pris une minute de repos.
Encore un petit effort sur les chemins ombragés avant de retrouver les prairies de la plaine de Macherin,
avec un peu de sel et beaucoup d'eau pour tout le monde.
Très belle matinée dont le groupe se souviendra !
Merci à Alexandre et Audrey et bon courage pour persévérer dans ce projet magnifique qui, randonneurs ne l'oubliez pas, permet aussi de préserver les pelouses forestières et leurs habitants !
Merci à Alexandre et Audrey et bon courage pour persévérer dans ce projet magnifique qui, randonneurs ne l'oubliez pas, permet aussi de préserver les pelouses forestières et leurs habitants !
Nous Produisons, Nous Mangeons, Nous Décidons
Position des candidats aux législatives
Les AMAPs du sud Essonne (Etampes, Mennecy, Milly la Forêt, La Ferté Alais, Méreville et Pussay) ont reçu les candidats aux élections législatives à la salle des fêtes de Pussay mardi 30 mai 2017pour un débat dur l’agriculture et l’alimentation. Etaient présents : Yannick Villardier (Debout le France), Valérie Girard (Front National), Xavier Guillemard représentant Patrick Polverelli (EELV – PS), Guy Cronier représentant Franck Marlin (LR – UDI), Michèle Kauffer (PCF), Michaël Goasdoué (la France Insoumise), Joyce Oliveira (Union Populaire républicaine) et Daphné Ract-Madoux (MoDem – La République en Marche). Le débat était animé par Cécile Chevallier, journaliste au Parisien.
150 personnes environ étaient présentent dans la salle pour écouter les candidats, dont quelques agriculteurs affiliés à la FNSEA !
Après une brève présentation, les candidats se sont positionnés sur les trois thèmes suivants :
- Quel modèle agricole pour demain,
- Foncier et aménagement du territoire,
- Agriculture et santé,
Au cours du débat, les auditeurs étaient invités à transmettre leurs questions aux candidats sur les différents sujets. Après synthèse des questions posées, deux items ont été retenus :
- en tant que député, quelles propositions de loi pourriez-vous présenter sur l'installation en bio,
- en tant que député, quelles propositions de loi pourriez-vous présenter sur le problème des produits phytosanitaires.
En fin de débat, les candidats ont pu, s’ils le désiraient, signer le Manifeste « Nous Produisons, Nous Mangeons, Nous Décidons ! »
L’ensemble du débat a été filmé et un court reportage est disponible ICI.
Vous retrouverez une synthèse des positions de chacun des candidats ci-dessous.
1. Présentation des candidats
Yannick Villardier (Debout le France) :Il faut redonner du sens au monde agricole et pour cela il ne faut pas opposer les modèles. L’agriculture bio a sa place même s’il faut reconnaître le dynamisme de l’agriculture intensive.
Valérie Girard (Front National) : Trois grands principes doivent être retenus. Il faut :
- Promouvoir une agriculture durable,
- Promouvoir la sécurité alimentaire,
- Promouvoir la sécurité de l’environnement.
Xavier Guillemard représentant Patrick Polverelli (EELV – PS) : La problématique de l’agriculture s’articule autour de quatre mots clefs :
- Alimentation : le budget des ménages affecté à l’alimentation est depuis dix ans inférieurs au budget des transports,
- Emploi : Les emplois directs en agriculture sont de l’ordre de 9000 pour l’Ile de France, ce qui représente 0,6% des emplois totaux,
- Capital biodiversité : Nous sommes dès à présents contraints par les problèmes de changements climatiques, d’appauvrissement des sols, régression voir disparition des espèces,
- Transition territoriale : Il y a nécessité à relocaliser et répondre aux exigences des territoires
Guy Cronier représentant Franck Marlin (LR – UDI) : L’agriculture doit répondre aux convergences économiques, sociales et environnementales. Une agriculture forte se doit d’être diverse dans les modes et méthodes de production.
Michèle Kauffer (PCF) : Il est nécessaire aujourd’hui de produire autrement tant pour l’humain que pour la planète. Le système actuel est incapable de répondre aux problèmes urbains, il est nécessaire de développer les circuits courts.
Michaël Goasdoué (la France Insoumise) : La France Insoumise prône le retour à une agriculture paysanne et dénonce l’absurdité d’une agriculture exportatrice à tout prix. Il est urgent de revenir à une nourriture saine, à une agriculture génératrice d’emplois.
Joyce Oliveira (Union Populaire républicaine) : Le retour à une agriculture franco-française est incontournable. Il est temps de travailler à un plan national de l’agriculture, par opposition au modèle européen.
Daphné Ract-Madoux (MoDem – La république en Marche) : Le monde agricole, c’est 500 000 emplois détruits depuis 1992. Pour rebondir, il ne faut pas opposer les modèles agricoles, être force de proposition au niveau européen, mettre en lien les territoires, les citoyens et les modèles agricoles.
2. Quel modèle agricole pour demain
Xavier Guillemard : Les écologistes s’opposent au CETA et au TAFTA. L’économie de marché est un leurre. Les politiques volontaristes d’exportation font que ce sont les surplus qui fixent les prix, en totale divergence avec les réalités économiques agricoles. Elles sont à la source de systèmes aberrants de spécialisation.
Depuis le vingtième siècle, l’Ile de France n’est plus un modèle d’agriculture vivrière. Il faut casser le système des filières et le mythe qi veut que l’agriculture intensive doit nourrir la planète.
Le citoyen n’a pas la place qu’il mérite. Les SAFER (Sociétés d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural) ne sont pas utilisées dans le cadre proposé lors de leur mise en place par le Conseil de la Résistance.
Il faut plus d’Europe, mais une autre Europe même si des initiatives existent déjà : des fonds européens pour des circuits courts ont étémis en place, à un niveau supérieur aux états.
Guy Cronier : L’agriculture intensive ne fait pas n’importe quoi. Les agriculteurs répondent à des cahiers des charges et des normes strictes. Il ne faut pas jeter la pierre à ce qui existe, on est au-delà des prérogatives du Grenelle de l’environnement. L’évolution doit se faire naturellement en réponse à la demande.
Michel Kauffer : Le CETA est en contradiction avec des objectifs d’emplois et une agriculture autre que productiviste. Il risque à terme d’augmenter la concentration des propriétés agricoles. De fait nous ne pouvons que nous opposer à sa ratification.
Il est nécessaire de donner la parole aux citoyens. Leur parole et leur participation doit être instaurée et pérennisée. Pour exemple, le statut des SAFER doit être conforté mais en renforçant le rôle des citoyens et des associations.
Michaël Goasdoué : Il est indispensable d’évoluer vers des productions locales pour répondre à une consommation locale. De fait on ne peut qu’être opposé au CETA.
Il faut dire non à l’extension des propriétés et répondre à la difficulté d’installation des jeunes agriculteurs.
Il est indispensable de modifier les instances en intégrant les citoyens.
Joyce Oliveira : l’Union Populaire républicaine est opposée au CETA et pour le développement d’une agriculture franco-française via le plan national d’agriculture. Elle se dit favorable à une agriculture de proximité.
Daphné Ract-Madoux : La République en Marche souhaite faire évoluer le CETA pour instaurer plus de régulation. Par ailleurs, il est nécessaire de porter l’engagement des citoyens le plus haut possible au niveau des instances décisionnelles (les SAFER par exemple).
Yannick Villardier se retrouve dans le discourt ambiant et refuse également la ratification du CETA.
Valérie Girard : L’agriculture intensive pose des problèmes de pollutions, d’érosion des sols et s’avère être un modèle non durable. La protection de la santé et de l’environnement sont nécessaires.
3. Foncier / Aménagement du territoire
Yannick Villardier : Ne s’est pas exprimé
Valérie Girard : Il est nécessaire de travailler à la préservation des terres agricoles et contrôler la spéculation.
Xavier Guillemard : Avec 1 emploi pour 150 hectares, les exploitations en culture intensive sont une aberration. La densification du foncier agricole, génératrice d’emplois (1 emploi par hectare en maraichage) est quasiment impossible à développer à grande échelle dans le contexte actuel. Il faudrait que les communautés de communes puissent gérer certaines aires (interdiction des pesticides près des écoles, des habitations…) en privilégiant l’agriculture bio sur ces surfaces.
La suppression d’aides aux associations telles que Terre de Lien est une erreur grave. Ces associations sont aujourd’hui indispensables à l’installation de nouveaux agriculteurs.
Guy Cronier : En Ile de France, la pression foncière est énorme et la perspective du grand Paris noircit encore le tableau. Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) permet encore la sanctuarisation de terres agricoles.
Concernant l’évolution des modes de culture, on y arrivera pas si on impose, c’est le consommateur qui, par ses choix, sera le moteur de changements dans les pratiques et donc sur l’évolution des paaysages.
Michel Kauffer : Il est nécessaire de mettre en place une gestion de l’accès au foncier permettant l’égalité d’accès aux jeunes agriculteurs. Les terres agricoles existent et la préhension par les SAFER est possible. L’évolution des intenses est nécessaire pour créer les leviers permettant aux citoyens de rester maitres des décisions.
Michaël Goasdoué : Il est nécessaire de faire évoluer les politiques agricoles pour permettre l’installation de plus d’agriculteurs vivant mieux de leur travail.
Daphné Ract-Madoux : Grace aux SAFER, la France dispose du foncier agricole le moins cher d’Europe. Il est nécessaire de renforcer également leur rôle dans la surveillance des espaces naturels.
La régulation des implantations commerciales est indispensable
La République en Marche souhaite mettre en place des prêts sans caution d’une valeur de 50000euros aux jeunes agriculteurs qui s’installent, avec un report de deux ans des remboursements. Elle propose également une valorisation des services rendus par les agriculteurs (entretien des haies, des fossés…) avec la création d’une enveloppe de 200 millions d’euros.
4. Agriculture et santé
Yannick Villardier : fait le constat de la complexité du contexte pour les exploitants agricole sans apporter de propositions sur le sujet.
Valérie Girard : Ne s’est pas exprimé
Xavier Guillemard : Le principe pollueur – payeur est un levier important pour modifier les pratiques. Il peut être appliqué par une baisse, voir une disparition de la TVA sur les produits bios et une augmentation de la TVA sur les produits nocifs.
D’un point de vue alimentaire, une taxation des perturbateurs endocriniens, des additifs serait souhaitable.
Il est indispensable de développer un plan long terme pour permettre la transition vers le bio, en prenant le temps nécessaire à la création de filières.
Guy Cronier : La recherche et l’innovation sont les piliers d’une agriculture moderne. Le principe de précaution est un frein au développement d’une agriculture moderne. Il serait préférable de passer au principe de prudence, donnant plus de latitudes aux évolutions des semences et techniques agricoles.
Michel Kauffer : Il faut changer de cap, favoriser la transition et combattre l’ingérence des grands groupes agroalimentaires sur les stratégies agricoles de demain.
Michaël Goasdoué : Il faut un service public de l’eau, une incitation des agriculteurs à une meilleur gestion des ressources en eau via notamment l’utilisation de semences mieux adaptées, une taxation des excès .
La France Insoumise souhaite le passage au 100%bio dans les cantines, l’identification systématique des viandes issues d’animaux ayant consommé des OGM.
Il est nécessaire de mettre en place le libre échange des semences entre agriculteurs.
Joyce Oliveira : Un grand débat national et un référendum sont nécessaires pour définir les orientations environnementales et écologiques de demain.
Daphné Ract-Madoux : Le bio pour l’alimentation, oui, mais en circuits courts et dans le respect de l’environnement avec la mise en place de projets alimentaires territoriaux.
La république en Marche propose l’attribution de 5 milliards d’euros à l’amélioration des impacts agricoles sur l’environnement.
5. Questions du public : en tant que député, quelles propositions de loi pourriez-vous présenter sur l’installation en bio et sur le problème de l’utilisation des produits phytosanitaires
Yannick Villardier : Un député ne peut rien faire seul face à un choix de société et l’évolution de l’agriculture en est un .
Valérie Girard : Ne s’est pas exprimé
Xavier Guillemard : Un emploi pour 150 hectares est une contre-performance. Il est nécessaire d’encourager la diversification et une reterritorialisation de l’agriculture.
Concernant les produits phytosanitaires, nous nous devons d’imposer des délais plus importants pour les études de toxicité et les effets nocifs de ces produits sur l’environnement. Parallèlement, la lutte contre les lobbies doit être d’actualité.
Guy Cronier : Il existe déjà aujourd’hui une politique volontariste pour l’installation de jeunes agriculteurs.
Les produits phytosanitaires mis sur le marché sont de produits surs.
Les producteurs sont à même de s’adapter à la demande des consommateurs dans la mesure ou les aides financières le permettent.
Michel Kauffer : Il faut travailler à une grande loi déclinant quelle agriculture pour demain, avec quels moyens.
Michaël Goasdoué : Il est urgent de statuer sur des aides aux nouveaux agriculteurs. La France Insoumise table sur un besoin de l’ordre de 300000 nouveaux agriculteurs qu’il faudra former.
Concernant les produits phytosanitaires, le principe de précaution doit s’appliquer avec la mise en place de systèmes de taxation/interdiction associés.
Joyce Oliveira : pas d’avis sur le sujet
Daphné Ract-Madoux : La simplification des normes est une nécessité.
Un droit à l’erreur devrait être institué. La situation actuelle est trop coercitive et il serait souhaitable de s’orienter davantage vers un système de conseil aux agriculteurs.
Les candidats présent ont signé la charte des AMAPs. Pour les candidats absents, leurs représentants ont assuré qu’ils la leur transmettaient.
A VOUS D’ANALYSER LES POSITIONS DES UNS ET DES AUTRES ET BON VOTE DIMANCHE PROCHAIN !
Transhumance du 27 mars: Merci Alexandre
Lundi dernier, 27 mars,
Alexandre FAUCHER, notre berger préféré, entreprenait une nouvelle transhumance
depuis Veneux-les-Sablons jusqu’au Grand Parquet.
Superbe journée :
soleil, convivialité et sérénité !
Les courageux qui s’étaient
levés avant l’aurore (nous étions tout de même au lendemain du changement
d’heure !) ont été récompensés par un magnifique lever de soleil sur la
plaine du Loing avant de savourer une traversée du village de Veneux à l’unisson
des habitants, ravis de bénéficier d’un spectacle digne des transhumances
d’antan mais rarissime dans ces contrées de plaine.
Il n’est pas exagéré de
dire que la traversée de la forêt fut un enchantement aussi bien pour les
accompagnateurs que, on peut le supposer, pour les accompagnés. Le genre de
moment magique où l’on se sent revivre parce qu’hors du monde, sur un rythme
naturel et en parfaite harmonie avec tout ce qui nous entoure.
Mais ce n’est pas tout et
cela en surprendra plus d’un, nous remercions vivement la gendarmerie nationale
grâce à qui nous avons pu, en toute tranquillité, traverser l’ancienne
Nationale 7, habituellement livrée aux hordes motorisées. Imaginez un ruban de
bitume neutralisé sur un kilomètre pour le seul profit de 160 brebis : un moment
fort, grandement apprécié et savouré par tous !
Nos remerciements vont
également aux agents de l’ONF et à la mairie de Veneux, très mobilisés.
Et le meilleur pour la
fin : comment ne pas témoigner notre gratitude à l’initiateur, Alexandre,
à qui nous devons l’organisation régulière de ces événements avec tout le
travail (et le stress) en amont que cela implique : trouver un lieu de
pâturage, définir un itinéraire, obtenir les autorisations, rassembler des
volontaires … tout en assurant le quotidien de l’activité pastorale :
garder, entretenir, soigner, trouver des partenaires et des clients ...
Pour tout cela, Alexandre,
tu mérites tout notre respect et notre reconnaissance.
À bientôt pour une nouvelle
aventure collective !
Sous la plume de Bernard et les photos de Martine
Vous retrouverez ici une courte vidéo du Parisien TV pour revivre quelques uns de ces moments.
Journée à la ferme du 18 mars 2017
Début des hostilités à partir de 10h sous un temps plutôt maussade et venteux, mais peu importe, la motivation est là. Désherbage des carottes et des radis sous le tunnel pour les frileux, plantation de l'ail et des oignons pour les plus courageux, finition du pourtour du nouveau tunnel pour les plus costauds. Bref, du travail pour tout le monde dans la bonne humeur!....
![]() |
On se prépare... tout doucement
Allez, il faut s'y mettre

Tiens donc, un peu comme à la DDE
Mouais, pas trop convaincant....

Ah, là ça a l'air de vouloir s'y mettre
Tiens, boude-t-il ????

Décidément, la DDE a des adeptes !
Après un plantureux repas, et notamment une délicieuse tarte à la courge dont Chantal nous a donné le secret (à découvrir sur la page recettes), c'est reparti pour l'après midi....

Co-voiturage agricole....
Pendant ce temps, les shiitakes se la coulent douce, bien au chaud...

Hé bé, on s'amuse bien ici,
surtout ceux à l'arrière plan
Ah, ça progresse quand même de ce côté là
Visite guidée dans les nouveaux tunnels: bon, là je mets un petit rang d'oignons, trois salades, un pied de tomate,....
Nanar compte les rescapés
Un peu de réconfort après ce dur labeur et pour célébrer au final une bien agréable journée.
Samedi 8 novembre 2014
A l'occasion de la Fête de la Terre à Milly-la-Forêt, 20 visiteuses et visiteurs de Milly et des environs ont découvert la ferme de Thomas tout en profitant d'un pique-nique roboratif offert par le magasin Bioccop d'Avon.
Merci à Thomas, Hélène, Hannelore et Michèle pour la préparation et pour l'accueil !
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